Le mal silencieux : quand la fatigue cache un burn-out
Se sentir fatigué après une semaine intense, c’est normal. Mais lorsque cette fatigue devient chronique, persistante, et qu’elle s’accompagne de démotivation, d’irritabilité ou d’un sentiment d’effondrement intérieur, il est peut-être temps de se poser la question du burn-out. Burn-out ou simple fatigue ? Repérer les signes
Ce n’est pas qu’une grosse fatigue. C’est un véritable épuisement émotionnel, physique et mental, souvent lié à un stress professionnel prolongé.
Les signes du burn out qui doivent alerter
Voici quelques indicateurs concrets qui différencient une fatigue passagère d’un burn-out :
- Vous êtes épuisé dès le réveil, même après une nuit complète
- Vous perdez l’envie d’aller travailler
- Vous vous sentez vidé émotionnellement
- Vous êtes irritable, voire cynique avec vos collègues
- Vous avez des troubles de la mémoire ou de concentration
- Vous tombez souvent malade (baisse de l’immunité)
Le burn-out agit comme un feu qui couve sous la cendre : on croit que tout va bien, mais l’incendie émotionnel est déjà là.
L’accompagnement psychologique en cas de burn out
Le burn-out est un signal du corps et de l’esprit pour dire « stop ». Ignorer ce signal, c’est risquer un effondrement complet.
Un accompagnement par un psychologue spécialisé permet de :
- comprendre les causes profondes du mal-être
- retrouver une écoute bienveillante sans jugement
- apprendre à poser des limites et à se reconnecter à ses besoins
- explorer les pistes de réorientation si nécessaire
👉 En savoir plus sur l’accompagnement psychologique
Métaphore : le feu qui couve sous la cendre
Imaginez une forêt. En surface, tout semble paisible. Mais sous les feuilles, un feu discret progresse, ronge les racines, étouffe la vie. Le burn-out, c’est ce feu invisible : tant qu’on ne s’en occupe pas, il gagne du terrain…
Parfois, il suffit d’une étincelle de conscience et d’un peu d’aide pour rallumer un feu plus doux : celui du désir de vivre autrement.
Témoignage : le parcours de Marion en burn out
Marion, 38 ans, cadre dans la communication, a ressenti une grande fatigue pendant des mois. Elle se disait : « C’est normal, tout le monde est fatigué. » Jusqu’au jour où elle n’a pas pu sortir de son lit. Marion a mis plusieurs semaines à récupérer, mais grâce à un accompagnement thérapeutique et un coaching professionnel, elle a pu rebondir… et même réorienter sa carrière.
👉 Lire aussi : Se reconvertir après un burn-out
FAQ – Burn-out : ce qu’il faut savoir
Le burn-out est-il une maladie reconnue ?
Pas encore dans la classification des maladies professionnelles en France, mais il est reconnu comme un risque psychosocial et pris en charge par certains médecins du travail et psychologues.
Puis-je être arrêté pour burn-out ?
Oui, un médecin peut prescrire un arrêt maladie pour syndrome d’épuisement professionnel.
Combien de temps faut-il pour s’en remettre ?
Cela dépend de chaque personne, mais une prise en charge précoce permet de réduire le temps de récupération. Il faut compter plusieurs semaines à plusieurs mois.
Est-ce que cela veut dire que je suis faible ?
Non. Le burn-out touche les personnes les plus investies, les plus perfectionnistes. C’est un signe de surcharge, pas de faiblesse.
Liens utiles
- Service : Thérapie brève
- Service : Coaching de résilience
- Page contact
- Article : Changer de voie à 40 ans
- Santé Publique France – Dossier burn-out
- INRS – Prévention des risques psychosociaux
Besoin de souffler ?
📞 Contactez-moi, Sandy Chanroux, psychologue spécialisée dans l’épuisement professionnel, au 06 66 99 03 13 ou via la page contact.
N’attendez pas que la flamme s’éteigne complètement.